La structure horizontale du sous-bois etl’état dynamique de la phytocœnose dans une hêtraie desApennins (Réserve naturelle “Montagna di Torricchio”).

 

Canullo Roberto, Campetella Giandiego

 

Département de Botanique et Ecologie, Camerino

 

 

La distribution des espèces et fonctionsdépend de l’échelle d’observation; il est parfoisdifficile de reconnaître les variations qui s'observent dans unemême phytocœnose au cours de processus dynamiques comme fluctuation,dégénérescence-régénération. Lesindividus d’une population, les combinaisons d’espèces etles groupes fonctionnels peuvent garder une même dispersion quis’exprime sur des échelles différentes dans le temps.

On présente les résultats d’unrelevé dans le sous-bois d’une hêtraie des Apenninscentrales (Polysticho-Fagetum) enutilisant 3 transects circulaires (1200 unités 25x25cm). Pourdéfinir l’organisation spatiale, on a utilisé desmodèles informationnels “JNP” en comparant les distributionsavec l’hypothèse nulle par des simulations“MonteCarlo”.

Les résultats au niveau spécifiquemontrent des agrégations multispécifiques à compositionpartiellement fortuite et à forte dépendance spatiale. Lesgroupes fonctionnels (“guilds”) sont faiblementdéterminés au niveau spatial, avec l’hypothèsequ’une partie remarquable du partage spatial interspécifique soitde nature fonctionnelle. Les formes biologiques présentent unedépendance spatiale intermédiaire d’interprétationdifficile, car elles définissent un état fonctionnelthéorique.

La méthodologie fournit des donnéescomparables dans le temps qui expriment l’échelle dont reviennentles phénomènes structuraux. Dans ces termes il serait possibleidentifier les variations qui se vérifient à l’intérieurd’une phytocœnose pour définir la tendance dynamique en courset les mécanismes qui règlent la mosaïque.