Mille mercis pour la gentillesse et la
chaleur de votre accueil, comme pour la qualité de ces
échanges que vous avez organisés et
accompagnés, je comprends pourquoi mon père ne
tarissait pas d'éloges sur le dynamisme et la pertinence de
votre entreprise "Peyrescquienne".
J'ai vivement regretté qu'un
programme délirant en cette fin d'août ne me permette
pas de suivre l'intégralité de votre colloque et
réponds d'ores et déja à tout appel pour une
nouvelle manifestation; n'hésitez pas à me mobiliser
si je peux être de quelque utilité.
J'ai bien noté votre souhait de
publier les interventions et m'efforcerai de satisfaire le
calendrier que vous voudrez bien m'indiquer.
En espérant une proche occasion
de vous revoir, je vous prie de croire à l'assurance de mes
très fidèles et très cordiaux
sentiments.
Didier Ferrier
Merci, Madame, pour votre message. C'est
moi plutôt qui dois vous remercier infiniment d'avoir permis
cette rencontre dans un site aussi exceptionnel et de m'y avoir
invitée. J'ai été très heureuse
d'être des vôtres pendant ces quatre journées
hors du temps, dans un ailleurs très agréable.
Le retour à la civilisation ou ce
que l'on croit tel n'est pas si facile après être
passé par Peyresq, mais il en demeure un souvenir
très présent dans ma mémoire où
s'entremêlent paysage, convivialité et
érudition.
J'espère que vous pourrez
être libre pour le samedi 25 septembre et serais très
heureuse de vous revoir au château de Versailles.
Respectueusement à
vous,
Sabine du Crest
Chère Madame Smets,
C'est moi qui vous remercie du
magnifique colloque auquel vous m'avez conviée. Ce fut un
réel plaisir de retrouver votre magnifique village et de
pouvoir parler d'un homme passionnant qui appréciait la
musique de son temps.
J'espère pouvoir prolonger cette
étude, au-delà de l'article que je proposerai
à M. Dhombres, par un ouvrage traitant de la question. Le
sujet et l'homme le valent bien !
Vous m'aviez parlé lors de ce
colloque d'un ouvrage d'Armand Beaulieu sur Mersenne.
Pourriez-vous m'en donner les références exactes
pour que je puisse l'acquérir ? Un grand merci
d'avance.
C'est en réitérant mes
remerciements les plus chaleureux que je vous adresse,
chère Madame, mes plus cordiales salutations.
A très bientot, je
l'espère,
Brigitte Van Wymeersch
Chère Madame,
Je suis touché par vos
remerciements, mais, en réalité, c'est bien à
moi de vous remercier. Je l'ai déjà fait
brièvement au début de mon premier exposé,
mais cela pouvait paraître un peu convenu, et je n'ai pas pu
vous saluer lors de mon départ. Aussi, je vous remercie
à nouveau de m'avoir permis de découvrir le village
de Peyresq et d'avoir pu côtoyer pendant ces quelques jours
ce groupe de passionnés de Peiresc.
Je n'oublie pas ma contribution pour le
livre du colloque, et j'espère avoir d'autres occasions de
vous rencontrer et de fréquenter votre merveilleux
village.
Recevez, chère Madame,
l'expression de mes sentiments dévoués.
Gaston Godard
Chère Madame Smets,
I have to confess that I fell in love
with Peyresq and that I have become truly convinced that you and
the foundation are achieving something very remarkable
there.
Perhaps you can understand what I mean
when I say that these two weeks in September have been the best
two weeks of my working life so far. I have never seen about 50
people work so hard and so well at the same time - and enjoy their
lives (which is of course a prerequisite for the
work).
Everybody will understand that the
practical aspects of Peyresq are ideal: the air, the light, the
whole location, the cuisine etc. But more importantly, I am
impressed by the spirit that pervades it, by Monique's and Jean's
(VC) intensity and personal interaction, by the relaxed way life
in the village is organised, by the multiple references (made by
Monique and Jean) to essential values of humanism, etc.
etc.
I have to send you a VERY BIG THANK YOU
for allowing us (i.e., my team of the coordinator Sabine
Lütkemeier, 6 tutors, 35 students and 22 lecturers, and
myself) to experience this. It is through your
decades-long commitment that very
significant advances in thinking (not "just" science) have become
possible. Obviously, I have to extend my thankfulness to the
foundation, and to the people supporting it - but I quite clearly
understood, in Peyresq, that you are providing the "mastermind"
behind this, and therefore I am particularly grateful to you
personally.
I should add that I was fascinated by
meeting Monique Lejoly and Jean "de Peyresq". Both of them, in
their very special way, provided enormous input into the content
and the spirit of our school. Monique attended most of our
sessions, as well as the excursion, and we sensed that we had a
very strong resonance with her there, just as we did with
Jean.
Sylviane, Sissou, Jean-Louis and
Dédé were an incredibly competent, and also
tolerant, support group. I knew that I would enjoy their style of
cooking and housekeeping in all aspects, but I was nevertheless
happily amazed by the quality of their work.
We are looking for ways to show our
gratefulness in more substantial form, and I want to let you know
of the following:
a) We are in the process of producing a
website and a CD-ROM with material from the AVEC summer school. It
is our intention to acknowledge your support there in multiple
ways. In addition, of course you shall receive the disk and the
site shall be linked to the peyresq website.
b) I am keen on looking at the
possibility of new activities of a similar, or related character
in Peyresq - if the foundation would welcome us again. An annual
event of this size will probably be impossible, but to have a
summer school every second year sounds for us attractive. We are
already looking for potential sponsors, most likely out of
European Commission funds again.
c) If possible, I would like personally
to participate in the planned anniversary conference on
"changement" next July, and make a presentation based on our views
as a climate change institute, as well as a group who has
benefitted from the summer school. I hope this will be
possible.
d) As you know, we are planning a small
meeting in Annot in November. We will follow the developments with
the "campus" closely, and we hope that your enormous investment of
time, spirit and, no doubt, funds, will be successful. It is
certainly a wonderful house with plenty of possibilities for
scientific work!
e) You may already have seen the press
release we produced on the last day (it is linked at
www.pik-potsdam.de/news/avec/avec_summerschool_f.html,
in French and English). It has been communicated directly to La
Marseillaise, Nice Matin and La Provence, as well as through my
institute's standard press release channel.
Let me conclude, Madame Smets, by
emphasizing, once again, my deep personal appreciation for your
achievements in Peyresq! I do hope to finally meet you in person
one day, perhaps during one of my next trips to
Brussels.
Best wishes, on behalf of all team
members and participants of the AVEC summer school,
Wolfgang Cramer
Potsdam Institute for Climate Impact
Research, Germany
Oct. 2003
Chère Mady,
Je ne pouvais pas ne pas te faire
participer à l'enthousiasme de Bei-Lok Hu (après
Peyresq 8 et 9) (voir son message ci-dessous) et à
l'annonce d'articles communs dont l'inspiration est purement
"peyrescanne".
Amitiés,
Edgar Gunzig
Dear Edgard and Enric :
Great! I'm happy Peyresq's quality is
moving up and up --at least the last two were truly world-class,
and the world comes to the mountains. Congratulations!
Ted, Renauld and Don are going to do a
triplet of articles on black hole entropy, as stimulated by Don's
talk. That is very nice.
Keep in touch,
Friendly
Bei-:Lok
La Cosmologie
à Peyresq
Peu de rencontres internationales de
physique ont acquis une aussi belle renommée en si peu
de temps. Nos colloques annuels "Peyresq Physics" sont en effet
devenus ces quelques dernières années un des
événements scientifiques incontournables de
l'été. Ces rencontres cumulent en effet une
série de qualités rarement rencontrées
dans les congrès scientifiques de ce niveau. Ces
qualités s'articulent toutes autour des
spécificités de Peyresq.
Il y a avant tout le lieu, sa magie
naturelle et son "isolement" qui confine les participants dans
une intimité tout à fait exceptionnelle. C'est
elle qui engendre cette ambiance si particulière
à Peyresq, au sein de laquelle se nouent des contacts
scientifiques et humains qui n'auraient probablement jamais vu
le jour sans ces rencontres. Et ce sont ces contacts qui
débouchent alors fréquemment sur des
collaborations scientifiques imprévues qui se prolongent
ensuite souvent bien au delà des frontières de
Peyresq. C'est ainsi que l'esprit de Peyresq se retrouve
à bien des niveaux, que ce soit dans d'autres
conférences scientifiques, au sein de certaines
équipes de chercheurs ou encore dans la
littérature scientifique de haut niveau. C'est dans
celle-ci qu'apparaissent régulièrement ces
quelques dernières années des articles marquants
qui puisent leurs racines dans des discussions et des
débats qui ont ponctué nos
rencontres.
Comment ne pas être
frappé par le rapport très particulier qui
apparaît fréquemment entre les participants et le
colloque de Peyresq lui-même : celui-ci cesse
d'être le "simple congrès" auquel ils participent
mais, au contraire, devient "leur chose",
l'événement extraordinaire qu'il faut
perpétuer et sauvegarder, la rencontre scientifique rare
dont il faut préserver l'aspect confidentiel tout en y
invitant des chercheurs parmi les plus célèbres
de leurs spécialités : la Cosmologie, la
Théorie Quantique des Champs et des Interactions
Fondamentales. C'est cet investissement personnel
spontané d'un noyau dur de participants qui donne aux
"Peyresq Physics" leur cachet si particulier, à la fois
scientifiquement aussi productif et humainement tellement
chaleureux.
Gageons que le Seigneur Fabri de
Peiresc, s'il lui était donné d'assister à
nos rencontres, serait le plus heureux des revenants de notre
Univers.
Professeur Edgar Gunzig
Université Libre de
Bruxelles
Chère Mady,
Me voilà revenue en
Israël.
Notre rencontre fut
particulièrement réussie et nous la publierons dans
le prochain cahier Fondane.
Je vous indiquerai bientôt la date
qui nous conviendrait pour la rencontre de 2005.
Bien amicalement.
Monique Jutrin
"L'Architecte
et le Berger"
Merci chère Mady du
très bel ouvrage que vous m'avez envoyé et qui me
rappelle de bien bons moments passés là-bas, et
m'en fait découvrir d'autres que je n'ai pas connus mais
qui ont dû être merveilleux.
Je suis toujours à
Château-Chinon mais sans doute plus pour très
longtemps : je devrais partir à la fin de l'année,
mais je ne sais pas encore pour quelle destination. Je travaille
énormément et je n'ai pas eu tout le loisir
nécessaire pour profiter pleinement de cette belle
région. Mais Jacqueline ayant pris une retraite
anticipée est plus disponible, et je profite du Morvan par
personne interposée.
Outre les responsabilités
classiques d'un sous-préfet d'arrondissement, j'ai trois
dossiers passionnants : la valorisation touristique du canal du
Nivernais, qui est un véritable chef-d'oeuvre dans un
écrin champêtre de toute beauté, le
développement du haut débit dans le
département de la Nièvre, dossier stratégique
s'il en est, et la résorption des zones blanches en
téléphonie mobile, indispensable si l'on veut
accueillir correctement nos visiteurs.
Ce n'est hélas pas encore
cette année que nous nous rendrons aux universités
d'été de Peyresq, mais c'est un projet que nous
avons, Jacqueline et moi.
Nous vous espérons
toujours vaillante et entreprenante, chère Mady, et vous
adressons nos pensées admiratives et bien
affectueuses.
Bons baisers de nous deux.
Didier Brassart
Chère Madame,
Merci pour votre mail, avec cette belle
aquarelle dont vous aviez fait des tee-shirts et avec ces quelques
mots qui me touchent beaucoup.
Bien sûr j'aimerais prolonger
cette célébration de 2004, parce que
véritablement, ce furent de merveilleuses vacances pour
moi, très certainement les plus belles depuis mon
adolescence. Je vous en remercie du fond du coeur.
Déjà, je reprends le
travail (sauf aujourd'hui où j'ai un nouveau jour de
congé), et dans mon train de banlieue, je lis "L'Architecte
et le Berger". Quelles belles pages vous avez écrites
là ! Cette histoire du petit Jean qui a gravé cette
belle devise grecque sur son galet, tous ces détails sur la
vie quotidienne, dure et souvent émouvante des descendants
de Jean, toutes ces observations si fines et si justes, tout ce
beau récit jusqu'à la photo de la pierre, tout cela
m'enchante, me transporte dans le temps et dans cette
vallée de la Vaïre, où les paysages sont si
beaux et où les gens dévoilent parfois des
côtés si humains. Cette belle fresque montre aussi
toute la sensibilité de votre esprit.
La deuxième partie du livre,
celle de la reconstruction n'est pas la moins intéressante.
En voyant le résultat final, je n'avais pas
soupçonné à quel point le village
était en ruine quand vous l'avez trouvé. "Nombre de
maisons en bon état : Néant". Ce premier état
des lieux est impressionnant. Pas d'électricité, peu
d'eau, pas de sanitaire, pas de route, et des tas de pierres au
lieu d'habitations. Et tout au long des pages, je vois la
reconstruction progresser petit à petit. Cela a dû
être un travail immense.
Sur quelques photos, vous êtes
là souriante avec votre mari, vos compagnons et amis, et
notamment Madame Jane Jacquet qui était là au
début, et aussi avec vous quand vous avez reçu les
médailles et les prix qui ont fort justement
récompensé tout votre dévouement.
La dernière partie montre tous
les colloques et les visiteurs que vous avez acueillis. Vous avez
voulu que le village soit ouvert sur le monde, au lieu
d'être renfermé sur lui-même, parce que vous
êtes une femme d'une vaste culture, d'une curiosité
naturelle pour l'art et la science, d'une belle ouverture
d'esprit, et d'une immense générosité. Cette
célébration du 50ème anniversaire marque un
accomplissement extraordinaire, un jubilé qui n'est pas
moins respectable et honorable que celui qu'a fêté la
reine d'Angleterre récemment.
Votre famille, les autres habitants de
Peyresq, Sylviane et tous les autres qui s'occupaient du village,
ainsi que tous les participants au colloque, étaient
tellement amicaux qu'ils formaient une communauté joyeuse
et sympathique. En marge du séminaire, j'ai eu le
privilège de pouvoir parler un peu avec George Lochak de la
vitesse de la propagation de la gravitation, de même qu'il
existe une vitesse de la lumière et une vitesse du son ; de
parler avec Jean Dhombres des idéogrammes chinois, et aussi
de la traduction de la vie de Tycho Brahé que je mettrais
volontiers en forme pour en faire un livre ; de parler avec Gaston
Godard de la collision du sous-continent indien avec l'Asie ; de
parler de l'écrivain flamand Huysmans avec la jeune et
jolie professeur de littérature ; de parler de mottets et
de gammes avec la sympathique musicologue de Louvain ; etc. ; sans
oublier, de rencontrer à nouveau Mlle Agnès Bresson
pour laquelle j'éprouve une tendresse
particulière.
Excusez-moi d'avoir écrit un mail
aussi long. Je me suis laissé entraîner, parce que
ces quelques jours passés à Peyresq furent vraiment
des moments merveilleux pour moi. Je tiens à vous en
remercier très sincèrement et très
affectueusement.
Olivier Thill
Culturel
Chère Mady,
Quel bonheur de vous rencontrer ! Votre
enthousiasme enchante encore mes souvenirs et je n'ai pas pu
m'empêcher de relater à ma femme dès le
lendemain comment votre présence dans l'église de
Saint-André-les-Alpes avait contribué, avec Haydn,
à la magie de cette fin de journée
d'été.
Mais, comme nous l'évoquions
à la sortie de l'église, la Fille de Madame Angot
frappe déjà à la porte de Peyresq. Elle
espère y essayer ses costumes (dessinés par
Christian Belhôte), y travailler ses chants et
répéter son spectacle pour la grande scène
d'Allos.
Nous espèrons tous que vous
pourrez répondre positivement à notre demande de
réservation pour les 10 premiers jours d'Août 2005 et
permettre ainsi à l'Association des Chemins de la Voix d'y
monter un deuxième opéra...
J'aurai l'immense privilège
d'assurer la mise en scène. Mais vous pourrez y retrouver
Christian Belhôte, Véronique Huet, Isabelle
Génin et Jean-Claude Batrel, ainsi qu'une bonne partie de
la troupe qui monta Les Mousquetaires au Couvent.
Ceux qui sont déjà venus
à Peyresq ne peuvent que rêver y retourner et
remercier les hommes et les femmes qui, il y a 50 ans, furent
frappés par la bienheureuse folie de reconstruction et du
partage.
Merci encore.
PS : Veuillez remercier une nouvelle
fois de notre part Sylviane, Sissou, Jean-Louis et
Dédé pour leur accueil si chaleureux.