SEMINAIRES SCIENTIFIQUES DE PRINTEMPS

Physique non-linéaire: instabilités hydrodynamiques en FCI

9e édition des Rencontres de Peyresq 2005 "Granulaires, croissance, mouvement, interface"

Integrable systems and quantum field theory

10ème Rencontre de Cosmologie de Peyresq - "Concepts et structures de l'espace-temps : 100 ans après la naissance de la relativité restreinte d'Einstein"

Ecole d'été de physique non-linéaire

 
Physique non-linéaire: instabilités hydrodynamiques en FCI
 

Organisation :

IRPHE, Université de Marseille et CEA/DIF

Coordination :

Prof. Paul Clavin & Jean-Luc Beaumont

Dates :

23 au 27 mai 2005

Participants : Marie Christine Clavin (F), Paul Clavin (F), Laurent Duchemin (F), Hugues Egly (F), Josselin Garnier (F), Pascal Gauthier (F), Christophe Josserand (F), Olivier Le Metayer (F), Stéphane Liberator (F), Laurent Masse (F), Yves Pomeau (F), Jean-Michel RoqueJoffre (F), Javier Sanz (E), Marc Van Den Boomgaerde (F)
Compte rendu :
 
Une production d'énergie propre et en quantité suffisante est un défi majeur que devra relever l'humanité au cours de ce siècle. Celui-ci verra l'épuisement des réserves naturelles d'hydrocarbures fossiles, sauf en ce qui concerne le charbon dont les réserves sont plus conséquentes.

L'objet de ce colloque était de faire le point sur les études théoriques concernant les instabilités hydrodynamiques qui peuvent compromettre la réalisation d'un nouveau procédé envisagé depuis plusieurs dizaines d'années en France et aux États Unis pour produire de l'énergie par des réactions de fusion nucléaire. Il s'agit de la fusion par confinement inertiel, FCI, méthode alternative au confinement magnétique qui fait l'objet de l'installation ITER en construction à Cadarache. La FCI, quant à elle, fait l'objet de deux autres installations de moins grande envergure, mais cependant importantes, aux USA (NIF) et en France (LM J). Elles rentreront en service au cours des prochaines années.

Les instabilités du front d'ablation en FCI ont des points communs avec celles des flammes ascendantes et des interfaces instables par le mécanisme de Rayleigh-Taylor.

Ce colloque a réuni quelques uns des meilleurs théoriciens (mathématiciens, mécaniciens et physiciens) de ces sujets. L'inégalable ambiance du site enchanteur de Peyresq a permis aux participants de mettre en place, avec efficacité et bonne humeur, une organisation des études fondamentales à développer rapidement au sein de laboratoires universitaires pour lever l'une des principales difficultés de principe hypothéquant la faisabilité du procédé.

Professeur Paul Clavin
Université de Provence, Aix-Marseille I

9e édition des Rencontres de Peyresq 2005
"Granulaires, croissance, mouvement, interface"
 

Organisation :

Jean-Luc Beaumont & Jacques-Alexandre Sepulchre

Coordination :

Institut Non Linéaire de Nice, CNRS/Université de Nice-Sophia Antipolis

Dates :

30 mai au 4 juin 2005

Participants :

Basile Audoly (F), Jean-Luc Beaumont (F), Simona Bodea (F), Daniel Bonn (F), Bruno Cessac (F), Pierre Coullet (F), Julien Deschamps (F), Mathieu Dufay (F), Marc Georgelin (F), Christophe Josserand (F), Marc Leonetti (F), Philippe Marcq (F), Aurore Naso (F), Christophe Pirat (F), Alain Pocheau (F), Yves Pomeau (F), René Rojas (Chili), Jean-Alexandre Sepulchre (F), Louis Boyer (F)

Lien web : http://peyresq.inln.cnrs.fr/
Publication : Les “Peyresq Lectures on: NonLinear Phenomena” volume 3 pour les cours de 2003, 2004 et 2005 paraîtra en avril 2006.
Compte rendu :
 
Thèmes 2005 :
• Les granulaires, par Christophe Josserand (LMM, Jussieu, Paris)
• Les fluides complexes et interfaces, par Daniel Bonn (LPS-ENS, Paris)
• Les phénomènes de croissance, par Alain Pocheau (IRPHE, Marseille)
• La naissance de la mécanique céleste, par Pierre Coulet (INLN, Valbonne)
La neuvième édition de l'école d'été organisée par l'Institut Non linéaire de Nice (l'INLN), l'Institut de Recherches des Phénomènes Hors Equilibre (IRPHE) et le Laboratoire de Physique Statistique de l'Ecole Normale Supérieure de Paris (LPS-ENS) s'est tenue comme traditionnellement à Peyresq du 30 mai au 4 juin 2005.
Les 24 heures de cours dispensées par quatre orateurs chevronnés ont permis à la trentaine de participants de tisser davantage de liens entre différents domaines de la physique non linéaire, relatifs en particulier aux "fluides complexes".

Le cours de Daniel Bonn (ENS), faisant écho au cours donné en 2002 à la même école de Peyresq par Jacques Meunier, a présenté un magnifique panorama de résultats théoriques et expérimentaux sur les propriétés de fluides complexes et non-newtoniens, avec des applications ouvertes notamment sur le problème (de recherche actuelle) de la diminution de la traînée turbulente de fluide par addition de polymères et de surfactants tensio-actifs. Daniel Bonn a également exposé un cas limite de fluide complexe, à savoir celui du sable mouillé, conduisant éventuellement à une situation de sable "mouvant". L'étude de ce système "concentré", se comportant comme un fluide à seuil, ne fut pas sans lien avec le cours plus théorique de Christophe Josserand (LMD, Paris) se rapportant aux milieux granulaires. Ce jeune chercheur dynamique nous a présenté l'état de l'art du sujet, relativement neuf en physique, mais également en pleine expansion en tant que domaine de recherche. C'est ainsi que tour à tour le cours aborda différents types de granulaires en fonction de la densité du milieu, allant du "gaz granulaire" au "granulaire solide", en passant par le modèle intermédiaire de "granulaire dense".

L'exposé d'Alain Pocheau (IRPHE) fut également complémentaire au cours de Daniel Bonn, traitant d'un autre aspect des interfaces dans les systèmes physiques, à savoir les phénomènes de croissance dans des systèmes bidimensionnels où les interfaces deviennent de ce fait des "lignes" caractérisant des fronts d'ondes ou des parois séparant deux milieux différents. Partant des fondements théoriques de la modélisation de ces systèmes, Alain Pocheau fit un tour approfondi de la phénoménologie de ces systèmes, illustrant constamment ses propos par les résultats expérimentaux obtenus au sein de son laboratoire marseillais.

Ces rencontres de Peyresq visent à transmettre à des jeunes chercheurs, par l'intermédiaire de spécialistes de domaines du non-linéaire, des synthèses sur des sujets variés dont le dénominateur commun est l'étude de la dynamique et du mouvement des systèmes physiques.
De ce point de vue, le dernier cours dispensé par Pierre Coullet (INLN) fut comme un retour aux sources. En effet, dans ce cours, Pierre Coullet a présenté avec son enthousiasme habituel quelques éléments historiques de la "Science du mouvement", s'appuyant en particulier sur Galilée, Huyghens, Hooke et Newton, et montrant comment cette science pouvait être vue à son origine comme une "géométrisation" de la Nature. Plus spécifiquement ce cours fut une occasion unique de s'initier entre autres au "problème direct de Kepler" (étudié par JC Maxwell) et au problème à trois corps restreint, étudié notamment par Poincaré à la fin du 19ième siècle, mais déjà modélisé in illo tempore par R. Hooke au moyen d'un système à deux pendules (1666). Par ailleurs il apparaît que ce dernier système peut être revisité en un dispositif encore plus simple formé d'un disque en rotation sur lequel est suspendu un seul pendule. Le mouvement de ce dernier est un point d'ancrage très pédagogique pour une introduction au célèbre problème à trois corps.
Jean-Luc Beaumont & Jacques-Alexandre Sepulchre
Institut Non Linéaire de Nice

Integrable systems and quantum field theory
 

Organisation :

P. Baird, F. Hélein, J. Kouneiher, F. Pedit, V. Roubtsov

Coordination :

P. Baird, F. Hélein, J. Kouneiher, F. Pedit, V. Roubtsov

Dates :

7 au 17 juin 2005

Participants :

Paulo Antunes (P), Paul Baird (GB), Christoph Bohle (D), Cécile Barbachoux (F), Ugo Bruzzo (I), Anatoliy Bugriy (UKR), Emma Carberry (AUS), Lucio Cirio (I), Beatriz Graña (E), Aaron Gerding (US), Dimitri Gourevitch (F), Dika Harrivel (F), Frédéric Hélein (F), Joseph Kouneiher (F), Katrin Leschke (D), Oleg Lysovyy (UKR), Sylvie Paycha (F), Franz Pedit (A), Alice Rogers (GB), Paolo Rossi (I), Volodya Roubtsov (F), Pavel SAPONOV (RUS).

Buts de l’activité :

Le but de cette rencontre est de rassembler des chercheurs intéressés par les interactions entre les Mathématiques et la Physique. Des thèmes spécifiques comprennent les systèmes intégrables de dimension infinie, la théorie quantique des champs et les développements situés à l'interface entre ces deux domaines : théorie des twisteurs, théorie de Seiberg-Witten, dualités des cordes, supersymétries, champs de Yang-Mills, …
Le nombre de participants est volontairement limité dans le but de favoriser des échanges et des collaborations plus approfondies entre les participants et d'organiser des exposés et des discussions sans contraintes.

Compte rendu :

La rencontre s'est déroulée sous forme de conférences, de 9h 30 à 12h 30 le matin et de 15h 30 à 18h 30 l'après-midi. Comme pour les années précédentes, le nombre réduit de participants (un peu plus d'une vingtaine) a permis à chaque participant, du jeune chercheur préparant sa thèse au chercheur confirmé, de présenter son travail en disposant d'un temps suffisant et non chronométré pour entrer dans les détails : une heure, deux heures, trois heures.... Ce format “décontracté” et les conditions de travail exceptionnelles offertes à Peyresq sont idéals pour que chacun puisse exposer à la fois ses résultats, mais aussi les questions et les difficultés rencontrées et aboutit à chaque fois à des échanges fructueux.
Un autre objectif poursuivi par les organisateurs est de bâtir et de renforcer des liens scientifiques au sein d'un groupe de chercheurs, grâce à la possibilité qui nous a été offerte jusqu'à présent de nous réunir périodiquement : ainsi les contact scientifiques établis à Peyresq ne se bornent pas à des rencontres ponctuelles sans suite, mais ils sont suivis de collaborations actives entre différents participants tout au long de l'année. En parallèle nous nous efforçons aussi de renouveler chaque année la liste des personnalités invitées, de façon à enrichir les thèmes scientifiques abordés. Ainsi sur les 22 participants de cette année, 10 venaient pour la première fois et 12 étaient déjà venus au moins une fois à cette rencontre. Si la fondation nous le permet, nous espérons dans le futur continuer à maintenir cet équilibre entre la consolidation d'un noyau de scientifique et une ouverture des thématiques.
Cette année les sujets présentés allaient de la physique théorique (théories de champs quantiques complètement intégrables, supersymétries, méthodes de localisation…) aux systèmes complètement intégrables dans la géométrie différentielle (application harmoniques, sous-variétés spéciales lagrangiennes…) en passant par des thèmes à l'interface entre physique et géométrie (théorie BRST, formalisme multisymplectique…).
Enfin cette rencontre n'aurait pu avoir lieu sans le soutien financier de la Fondation de Broglie et du LUTH (Laboratoire Univers & Théories, Observatoire de Paris à Meudon).

Professeur Frédéric Hélein
Université Paris 7, France

10ème Rencontre de Cosmologie de Peyresq
“Concepts et structures de l'espace-temps : 100 ans après la naissance de la relativité restreinte d'Einstein”
 

Organisation :

Université de Maryland, Université de Barcelone, Université Libre de Bruxelles

Coordination :

Bei-Lok Hu, Enric Verdaguer et Edgar Gunzig

Dates :

18 au 24 juin 2005

Participants :

Cédric Deffayet (F), Renate Loll (NL), Irit Maor (UK), Cinthia Castagnino (ARG), Mario Castagnino (ARG), Ted Jacobson (US), Stone Carey (US), Brandon Carter (F), Lucette Carter Brandon (F), Larry Ford (US), Eanna Flanagan (US), Steve Carlip (US), Anne Parentani (F), Renaud Parentani (F), Diego Blas (E), Diane Gunzig (B), Edgar Gunzig (B), Enric Verdaguer (E), Daniel Arteaga (E), Albert Roura (E), Slava Mukhanov (D), Valeri Flolov (US), Demetrios Papadopoulos (GR), Bei-Lok Hu (US)

Publication : Les “proceedings” de Peyresq 10 seront édités dans un numéro spécial du "International Journal of Theoretical Physics" (USA)
Compte rendu :
 
Qu'est-ce que l'espace? Qu'est-ce que le temps ? Ces deux questions qui sont à la base de la philosophie naturelle, ont intrigué les plus grands esprits, depuis les anciens Grecs jusqu'aux penseurs contemporains. Le concept d'espace est absolu dans les représentations d'Euclide, de Newton et de Descartes. Il est, pour ces penseurs, totalement distinct du temps, qui est unique et universel. Ce sont ces concepts d'espace absolu et de temps universel qui ont été profondément bouleversés par Einstein dans son article, publié en 1905, inaugurant la relativité restreinte : l'espace et le temps sont relatifs et interchangeables du point de vue de leurs conséquences physiques. L'espace possède une facette temporelle et le temps, une facette spatiale.

Einstein approfondit ensuite ses considérations concernant l'espace-temps et arriva en 1915, dans son article inaugurant la relativité générale, à la conclusion révolutionnaire que l'espace-temps est courbé, dynamique et déterminé par le contenu matériel de l'univers : l'espace-temps courbé dicte à la matière ses mouvements, et la matière détermine la courbure et la dynamique de l'univers. La relativité générale permet de traiter la matière et l'espace-temps dans des situations extrêmes, de densités et de courbures présentes uniquement dans les trous noirs et durant les premiers instants d'existence de l'univers. La relativité générale a résisté jusqu'à présent à tous les tests observationnels qui auraient pu l'invalider et reste l'un des deux piliers fondamentaux de la physique actuelle. L'autre pilier, la théorie quantique, gouverne essentiellement (mais pas uniquement) le monde microscopique des constituants élémentaires de la matière. Chacune de ces deux théories essentielles fonctionne, individuellement, d'une façon parfaite dans son domaine d'application « habituel », mais un grave problème surgit lorsqu'elles doivent s'exprimer ensemble sur un même sujet : elles ne conduisent alors non seulement pas à des résultats différents, mais elles sont profondément incompatibles ! Ce fait représente la plus grande crise que la physique ait jamais connue. Elle porte le nom de la catastrophe du vide ou, parfois, le problème de la constante cosmologique. Le but poursuivi aujourd'hui avec acharnement par les physiciens est précisément de trouver une parade à ce problème, à unifier la relativité générale et la théorie quantique en une théorie qui serait la gravitation quantique.

Il y a actuellement un grand nombre d'approches possibles vers cette théorie. L'une d'elles, celle qui recueille aujourd'hui le plus d'espoirs, est la théorie des supercordes. Elle s'articule sur l'idée que toutes les particules élémentaires ainsi que l'espace-temps lui-même ne sont que des excitations de petits êtres unidimensionnels, des petites cordes de longueur infime (de l'ordre de la longueur de Planck), fermées en boucles ou ouvertes. Cette théorie introduit une symétrie, la supersymétrie, entre les particules comme les électrons (fermions) et les médiateurs des interactions, comme les photons (bosons). Cette théorie conduit à des concepts « ésotériques », comme des dimensions supplémentaires d'espace, au sein desquelles notre espace ne serait qu'une (parmi d'autres) membrane à trois dimensions qui flotterait littéralement dans cet espace de dimensionnalité plus vaste. A l'inverse, certaines approches verraient plutôt notre réalité comme une « illusion », un hologramme à trois dimensions d'une réalité fondamentale à deux dimensions !

Toutes ces approches vers une gravitation quantique éventuelle ont des conséquences essentielles concernant la compréhension de ce qu'est notre univers observé, des ondes gravitationnelles à la formation des galaxies, de la structure à grande échelle de notre cosmos aux processus primordiaux quantiques de notre univers naissant, de la mystérieuse énergie noire aux tests ( ?) de dimensions supplémentaires.

La possibilité même que les physiciens puissent se poser aujourd'hui ces questions puise sa source dans cet article historique qu'Einstein écrivit il y a un siècle. Le dixième anniversaire de Peyresq est dédié à cette étude.
Bei-Lok Hu, Enric Verdaguer et Edgar Gunzig
Sujets des conférences
:
Diego Blas: "Bigravity theories and massive gravity".
University of Barcelona (Spain).

Steve Carlip: "Black hole entropy, universality and horizon constraints".
University of California, Davis (USA).

Brandon Carter: "Solid membrane lattice model for dark energy".
Meudon (France).

Mario Castagnino: "Environment induced and selfinduced decoherences, a synthesis"
Instituto de Astronomia y Fisica del Espacio, Buenos Aires (Argentina).

Cedric Deffayet : "Cosmology and cosmological vDVZ (dis)continuity of DGP gravity and Scalar cosmological perturbations of DGP gravity".
Astroparticule et Cosmologie (APC) Paris (France).

Larry Ford: "Frequency Spectra and Probability. Distributions for Quantum Fluctuations".
Tufts University, Medford (USA).

Eanna Flanagan: "Multiple moments and equations of motion in general relativity and Gravitational waves: a new window on the Universe".
Cornell University, Ithaca, New York (USA).

Valeri Frolov: "Gravitational Field of Relativistic Gyratons".
University of Alberta, Edmonton, Alberta (Canada).

Bei-Lok Hu: "Self-force with a stochastic component. Gravitational radiation reaction".
University of Maryland, College Park (USA).

Ted Jacobson: "Reflections on gravity and black hole entropy".
University of Maryland, College Park (USA).

Renate Loll: "Constructing spacetime from subplanckian building blocks and a new kind of quantum spacetime".
Universiteit Utrecht, Utrecht (The Netherlands)

Demetrios Papadopoulos: "Magnetohydrodynamics in the early universe".
Univ. of Thessaloniki, Thessaloniki (Greece).

Irit Maor: "Virialization of Dark Energy".
Institute of Astronomy, University of Cambridge (UK).

Slava Mukhanov: "How robust are the inflationary predictions".
Ludwig-Maximilians-Universitat, Munchen (Germany).

Renaud Parentani: "Mode creation in an expanding universe".
Laboratoire de Physique Theorique, Orsay (France).

Albert Roura: "Black hole horizon fluctuations".
University of Maryland, College Park (USA).
Ecole d'été de physique non-linéaire

Organisation :

Laboratoire de Physique des Solides - Université de Paris-sud - Orsay

Coordination :

Alain Joets et Jean-Luc Beaumont

Dates :

26 juin au 3 juillet 2005

Participants :

Nizar Abchar (F), Guillaume Attuel (F), Stéphane Barland (F), Jean-Luc Beaumont (F), Michaël Berhanu (F), José Bico (F), Simona Bodea (F), Pavel Bokov (F), Celsus Bouri (F), Christophe Chevalier (F), Julien Deschamps (F), Stephan Fauve (F), Ignace Gatare (F), Marc Georgelin (F), Massimo Giudici (F), Sabir Jacquir (F), Alain Joets (F), Joachim Kruithof (F), Pierre-Ambroise Lacourt (F), Laurent Larger (F), Thomas Lebrat (F), Marc Leonetti (F), Valérie Lepiller (F), Pierre-Emmanuel Morant (F), Saverio Morfu (F), Francesco Pedaci (F), Mikael Perrut (F), Nicolas Plimon (F), Yves Pomeau (F), Roberto Simola (F), Roger Tauleigne (F), Hien Tran (F), Sébastien Villain (F)

Compte rendu :
 
L'Ecole a pour but de dispenser un enseignement moderne sur les thèmes essentiels à la compréhension et à l'étude des phénomènes non-linéaires et à leur utilisation dans tous les domaines de la physique, mécanique, chimie, information, signal, etc.

Pour atteindre cet objectif quatre cours ont été donnés:
• deux cours fondamentaux de 9 heures chacun:
1) Systèmes dynamiques : Alain Joets (Laboratoire de Physique des Solides, Orsay): notions fondamentales de la théorie des systèmes dynamiques, flots, points singuliers, cycles limites, attracteurs; la notion de stabilité (stabilité asymptotique, stabilité de Lyapounov, stabilité structurelle) et notion de généricité (problèmes de classification et de bifurcations).
2) Structures spatiales : Stephan Fauve (LPS, ENS Paris): Ondes non linéaires et structures spatio-temporelles, symétries brisées et instabilités secondaires, structures localisées, quelques problèmes analogues en physique de la matière condensée, effet du bruit sur les instabilités.

• deux cours spécialisés de 6 heures chacun :
3) Phénomènes non linéaires en élasticité des corps minces : Y. Pomeau ( LPS, ENS Paris)les tiges : problème classique de l'Elastica d'Euler, tiges à section non-isotrope (équations de Kirchoff), la dynamique de la rupture d'une tige, les plaques minces, les coques, problème de Pogorelov et de ses extensions récentes
4) Chaos Temporel en Optique et Cryptographie : L. Larger (Lab. Optique Duffieux, Besançon) Dynamiques non linéaires à retard en optique, montages expérimentaux, modèles discrets et modèles différentiels, analyse des comportements observés, bifurcations, propriétés temporelles, fréquentielles et statistiques; application pratique à la cryptographie par chaos.

Les cours ont été complétés par une série de séminaires donnés par les participants (environ une douzaine de 20 à 40 minutes chacun) et de nombreuses discussions informelles.
La participation a été importante, l'Ecole étant proche de ses capacités maximales d'accueil.
La formule adoptée semble donc bien appropriée, tant sur la forme que sur le contenu des cours.
Alain Joets et Jean-Luc Beaumont